Adjoints: Pierre Sylvain GOMONT - 1er adjoint Christian FLAMANT - 2ème adjoint
Conseillers municipaux: Olivier BEAUCAMP - 27/11/1982 - Agriculteur sur petite exploitation
Véronique BETTENCOURT EPOUSE LASNIER - 03/07/1965 - Contremaître, agent de maîtrise
Franck DE BELLOY DE SAINT LIENARD - 10/07/1961 - Agriculteur sur grande exploitation
Christian FLAMANT - 04/10/1954 - Ancien employé
Pierre Sylvain GOMONT - 20/02/1940 - Ancien agriculteur exploitant
Pierre-Adrien LECONTE - 18/10/1992 - Artisan
Laurence LEPLEY - 06/12/1962 - Profession intermédiaire administratives de la fonction publique
Sébastien MASCOT - 01/09/1974 - Cadre administratif et commercial d'entreprise
Karine PERIER - 06/02/1977 - Professeur des écoles, instituteur et assimilé
Stéphanie SAUSSAYE - 26/06/1976 - Professeur des écoles, instituteur et assimilé
Sophie SKORIC - 17/08/1982 - Cadre administratif et commercial d'entreprise
Principaux monuments et lieux de Saint-Maurice-d'Ételan
Église Saint-Maurice . L'église de Saint-Maurice, de style flamboyant, fut bâtie à la fin du XVe siècle
en pierres blanches du Pays et vint remplacer la petite église primitive du
lieu-dit "Le Bois Valois".
La grande flèche, élevée au-dessus du grand clocher de pierre - étonnamment
encastré dans la nef - fut quant à elle construite en 1899, et doublât ainsi
la hauteur de l'édifice.
Sa nef voûtée est faite de lambris, et ses sablières longitudinales sont
moulurées. A l'extrémité des poutres de la structure, on observe des gueules
d'animaux fantastiques et la jonction avec le poinçon vertical est dissimulée
derrière des écussons représentant les armoiries des seigneurs d'Etelan.
L'imposant pilier, à gauche en entrant, soutient l'angle sud-est du clocher. Il
enserre une chapelle dédiée aux disparus des deux grandes guerres.
Eclairée par des vitraux flamboyants, la nef est séparée du chœur par un
arc diaphragme, décoré d'une peinture représentant le jugement de Saint-Maurice et signé d'Henri JARRE en 1910.
Le chœur est voûté en croisées d'ogives, avec deux belles clefs.
L'écluse.
A la suite de l'enqiguement de la Seine au milieu du XIXe siècle,
des écluses sont installées pour contrôler le niveau de l'eau du "marais".
A marée haute, elles sont fermées manuellement pour empêcher
le fleuve de venir inonder le marais et, à marée basse, elles sont
levées pour permettre aux fossés de se déverser dans le fleuve.
Le système d'engrenages et de crémaillères permettait de relever
les lames verticales qui les fermaient. Les poissons entraient alors
en grand nombre dans les canaux et les rigoles pouvaient nourrir
les habitants pendant plusieurs jours.
Le mécanisme de l'écluse et les vannes qui jalonnaient le chemin de halage ont survécu.
La mairie-école
Le château d'Ételan, XIIIe fut entièrement reconstruit à partir de 1494 dans un style Renaissance. Construit à l'initiative de Louis Picart, chambellan de Louis XII, sur l'emplacement d'une forteresse médiévale dont il ne subsiste qu'une cave et un mur d'enceinte. Ravagé par un incendie pendant la 2e Guerre mondiale puis laissé à l'abandon pendant près de 30 ans, il a été, à partir des années 70,
patiemment restauré, ainsi que sa chapelle Sainte-Madeleine (vitraux) classée aux monuments historiques.
Parmi les invités de marque ayant séjourné au château, citons:Louis XI, François 1er, Charles IX, Henri III et Henri IV ainsi que Michel de l'Hôpital, Voltaire et Gustave Eiffel.
Château ouvert tous les jours, sauf le mercredi de 11 à 13h pour la visite du parc et de la chapelle (3 euros) et de 15 à 19h pour le parc, le château et la chapelle (5 euros, gratuit pour les moins de 10 ans).
Le château de Belle-Roche construit au XIXe siècle par Henri-Jacques Bettencourt
Le monument aux morts
Panorama sur la vallée de la Seine. Avant son endiguement au milieu du XIXe siècle, le fleuve s'étendait dans l'estuaire, son lit pouvait atteindra les falaises au pied du village de Saint-Maurice. Son tracé n'était pas régulier. Il s'est modifié au cours des siècles formant des méandres qui se sont souvent déplacés. La navigation était alors difficile, car de nombreuses îles et des bancs de sable jalonnaient le fleuve.
Mais l'endiguement ainsi que la faible pente de son cours ont permis d'assurer ensuite un flot calme et
régulier, faisant de la Seine le principal fleuve navigable de France.
Berge André - Né le 24 mai 1902 à Paris et mort le 27 octobre 1995 à Neuilly-sur-Seine, est un médecin, psychanalyste et homme de lettres français. Il est enterré aux côtés de sa femme dans le petit cimetière de Saint-Maurice-d'Ételan.
Fils d'Antoinette Faure, fille de Félix Faure C'est lui qui retrouva dans les affaires de sa mère les fameux ""questionnaires de Marcel Proust"" qui publia pour la première fois en 1924 les pages remplies par l'auteur lui-même (André Berge, « Autour d'une trouvaille », Cahiers du Mois, n° 7, 1er décembre 1924, pp. 5-18)
Il fit partie en 1930 des fondateurs de l'École des parents et éducateurs de Paris dont il restera vice-président pratiquement jusqu'à la fin de sa vie. Également directeur médical du Centre psychopédagogique Claude-Bernard de l'Académie de Paris de 1946 à 1973 et chargé de cours à l'Institut de psychologie de la Sorbonne de 1961 à 1971, il fonda en 1965 l'Association pour la réadaptation des infirmes mentaux (APRIM). Fondateur avec son frère, François Berge, de la revue Les Cahiers du mois en 1924, il est l'auteur de romans (L'Amitié indiscrète, Kra, 1927 ; Les Ailes d'Icare, Cahiers du Sud, 1928), d'un livre de contes pour enfants (Séraphine ou les Ficelles de Paquet-de-nerfs, Flammarion, 1954), d'essais philosophiques (Les Maladies de la vertu, Grasset, 1960) et de diverses études (Les Psycho-thérapies, PUF, 1968), André Berge publia surtout de nombreux articles et ouvrages consacrés à la psychologie de l'enfance, à la psychopédagogie et aux problèmes familiaux (L'Éducation sexuelle chez l'enfant, PUF, 1952 ; Comprendre et éduquer un enfant difficile, Hachette, 1973) qui lui assurèrent une grande notoriété dans ces domaines.
Bettencourt André - Homme d'affaires et homme politique français né le 21 avril 1919 à Saint-Maurice-d'Ételan mort le 19 novembre 2007 Neuilly-sur-Seine. Il fut membre du gouvernement sous les présidences de René Coty, Charles de Gaulle et Georges Pompidou.
Né dans une vieille famille bourgeoise catholique normande, descendante du navigateur Jean de Béthencourt. Son père, Victor, est avocat à la Cour d'appel de Paris et conseiller général de la Seine-Inférieure. Étudiant en droit dans les années 1935-1937, il fréquente alors des membres de La Cagoule en compagnie de ses amis Pierre Bénouville, Claude Roy et François Mitterrand. Il rencontre aussi Eugène Schueller, fondateur de l'Oréal et financier principal de l'organisation d'extrême-droite. Il dirige en particulier entre 1940 et 1942 l'hebdomadaire collaborationniste La Terre Française. Au début de 1943, il rejoint la Résistance. Arrêté par la Gestapo, il s'évade et devient agent de liaison du CNR.Il reprend sa carrière journalistique et fusionne le Petit-Cauchois et le Réveil d'Yvetot pour créer Courrier cauchois le 28 février 1948, dans lequel il publie jusqu'à sa mort, des éditoriaux lors des événements importants.Il intègre la direction de l'entreprise l'Oréal et épouse la fille du fondateur, Liliane le 8 juin 1950. Il s'engage aussi en politique mais aux législatives de 1946 mais succède à son père comme conseiller général de Lillebonne à la mort de celui-ci en 1947 et entre au conseil municipal de Saint-Maurice-d'Ételan. Élu
député de la Seine-Maritime à l'Assemblée nationale en 1951 sous l'étiquette de l'Union des Indépendants paysans et des républicains nationaux. Pierre Mendès France l'appelle dans son cabinet comme secrétaire d'État à la Présidence du Conseil. Réélu en 1956 sur la liste des indépendants paysans, il vote les pleins à De Gaulle.Il est nommé ministre sans interruption de 1966 à 1973. Il fut également sénateur de la Seine-Maritime de 1977 à 1995. Sur le plan local, il devient maire de Saint-Maurice-d'Ételan en 1965, conserve son mandat de conseiller général de Seine-Maritime jusqu'en 1979, et préside le Conseil régional de Haute-Normandie de 1974 à 1981. Il est également l'initiateur du Parc naturel régional de Brotonne.
Le Château
Situé sur une terrasse boisée, le Château d'Ételan domine la dernière boucle de la Seine. Il est construit à partir de 1494 par la famille Picart, à l'emplacement d'un ouvrage fortifié détruit sur l'ordre de Louis XI. De ce château il reste une cave, un mur d'enceinte et la maison des gardes, datée de 1350. De style gothique, le nouvel édifice est constitué d'un corps de logis principal, prolongé
par une aile plus étroite et une chapelle.
Cette dernière, dédiée à sainte Madeleine, date du XVIe siècle. Elle est ornée de vitraux de même époque. Du maréchal Cossé-Brissac aux d'Épinay-Saint-Luc, différents propriétaires se sont succédé
jusqu'à un industriel bolbécais, Auguste Desgenétais. Sinistré en 194O, laissé à l'abandon de nombreuses années, le château présente un état de conservation tel, que lors d'une visite avec le préfet Deshayes en 1960. André Bettencourt, député et ancien ministre, ne voit point de salut hors de l'intervention d'un richissime Américain ou Brésilien.
Finalement, les travaux de restauration reprennent en 1978. sous la houlette des nouveaux propriétaires. Inscription aux Monuments Historiques.
L'Eglise Saint-Maurice
Cette église se compose d'une nef, d'un choeur et d'un clocher encastré dans la nef au nord du portail.
La nef est séparée du choeur par un arc diaphragme. Les vitraux modernes représentent saint Benoît, saint Romain, saint Éloi, saint Fiacre, l'Annonciation et la Nativité, ainsi que la découverte du corps de saint
Maurice et la translation des reliques. Le pèlerinage à saint Maurice est très suivi par tous les rhumatisants qui espèrent une guérison.
Maire: Franck DE BELLOY 
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